AÏKIBUDO   Tradition et Modernité  

 

 

La pratique martiale - la stratégie, la technique d'attaque ou de défense, à main nue ou avec arme - est inscrite dans le cours de l'histoire de l'homme et de son évolution.

Le japon par la particularité de son histoire, s'est ouvert sur le XXème siècle avec un héritage martial au rang de patrimoine culturel.

L'état d'art martial traditionnel ne peut être réalisé qu'au travers de la maîtrise de combat à main nue associée à celle du combat aux armes

Partant du postulat qu'il n'y a ni science infuse, ni génération spontanée, que tout naît d'une expérience venant du passé, l'art martial se doit d'être ancré dans la tradition pour exister, de la préserver pour garantir son authenticité et d'évoluer pour vivre et se développer.

L'AIKIBUDO revendique cet état d'art martial où tradition et modernité s'associent, se renforce et ce sans fondre ni constituer une synthèse. C'est l'une des particularités fortes de l' AIKIBUDO d'avoir associer les arts martiaux traditionnels à une pratique évolutive tout en préservant chaque originalité, chaque contenu et chaque entité.

L'AIKIBUDO est construit sur la base du programme Aïkidojujutsu du Yoseikan (Yoseikan Shinto Ryu) que Me Alain Floquet à repris, complété et développé.

Pour garantir son ancrage dans la tradition martiale japonaise et préserver son authenticité, il est accompagné de deux arts historiquement attestés et reconnus : Le DAITO RYU AIKIJUJUTSU et le KATORI SHINTO RYU, tous deux préservés tels que Me Alain Floquet les as reçus des Maîtres : Soké Takeda Tokimune pour le premier et Sugino Yoshio pour le second.

L'AIKIBUDO est protecteur de son patrimoine historique dans son intégralité, ce qui n'empêche pas sa modernité et son internationalisation.

L'ensemble garantit contre la dégénérescence ou la dérive de l'art qui, sans cette interaction de la tradition attestée et de la modernité, courrait le risque, de rupture avec la réalité et l'authenticité, pour s'ouvrir sur l'extrême violence (faussement efficace) ou la pratique éthérée ( totalement inefficace )

Entre ces deux déviances, il y a la voie du juste milieu sur laquelle Me Alain Floquet a engagé l'AIKIBUDO, dont la pérennité repose sur la compréhension de sa nature "tradition et évolution" ainsi que sur l'authenticité, la simplicité, le respect, l'échange et la persévérance.

TRADITION par l'intégration au sein de l'AIKIBUDO des techniques ancestrales des guerriers japonais provenant des écoles telles que le Katori Shinto Ryu pour l'art des armes ou le Daiti Ryu Aikijujutsu pour les techniques de défense à main nue. Tradition également par le maintient de la rigueur martiale dans la pratique, par le vêtement, le rituel des saluts, le respect d'autrui, le rejet de toute notion de "sport ludique".

La modernité est également importante, parce qu'il faut vivre avec son temps et utiliser les moyens modernes d'enseignement et de communication. Le recours à la vidéo, à internet, n'est nullement contradictoire avec l'authenticité du message et doit permettre d'informer sur cet art, pratiqué avec passion par beaucoup de gens.

Ceux qui sont déjà pratiquants trouveront dans les pages suivantes de se site tous les renseignements sur la vie administrative et technique de notre organisation ( stages, calendriers Fédéraux / Nationnaux (AKS) - Internationaux (FIAB) ainsi que la vie de la section maire AIKIBUDO&KOBUDO Club Budokan Lausanne.

Ceux qui sont intéressés à adhérer à l'AKS, peuvent se renseigner des conditions au siège de l'AKS, par E-mail.

Pour les autres, je les invite à découvrir au travers de se site web ce qu'est l'AIKIBUDO et pourquoi pas, pour venir nous voir, pour "essayer" au Club Budokan Lausanne section AIKIBUDO&KOBUDO. Car on ne devient pas YUDANSHA (personne titulaire d'un grade "DAN") en restant à surfer sur INTERNET.

 

Charles FAVRE  Fondateur de l'AKS, disciple de Me Alain Floquet

 

 

HISTORIQUE