GUIDE METHODIQUE DE KUATSU  -  DE LA THEORIE A LA PRATIQUE   par charles Favre  (EXTRAIT)

 

SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE

Le système cardio-vasculaire permet l'approvisionnement des cellules de l 'organisme en oxygène et en substances nutritives.

Il assure d'autre part l'évacuation de gaz carbonique et des résidus du métabolisme.

Le Cœur travaille comme une pompe.

Les artères, capillaire et veines constituent un système de conduits avec de nombreuses ramifications dans lequel le sang circule.
Le Cœur est un muscle creux, qui par ses contractions, propulse le sang hors de ses cavités et le fait circuler vers les cellules et ramène le sang chargé de déchets.
La contraction et le relâchement du cœur (cycle cardiaque) se répètent régulièrement au rythme de 60 à 80 fois par minute (Pouls) au repos, mais peut aller jusqu'à  200 fois/min. Le sang est donc sous pression dans les vaisseaux ( pression sanguine ).
Le Cœur a la grosseur d'un poing du sujet. Il est situe entre les deux poumons, derrière la partie inférieure du sternum qu'il dépasse nettement du côté gauche. La pointe de celui-ci se trouve à la hauteur du 5ème espace intercostal. Avec sa face inférieure, il touche le centre tendineux du diaphragme.
Le Cœur est entouré du péricarde. Une cloison ( le septum) le sépare en deux parties
 

Le cœur gauche :

(circulation générale ou grande circulation) (ventricule gauche) le sang est pulsé dans l'aorte puis dans toutes les autres artères du corps.
De là, par l'intermédiaire des vaisseaux capillaires, le sang passe dans les veines, puis retourne au ventricule droit.
L'échange d'oxygène entre le sang et les cellules a lieu au niveau des capillaires.
 

Le cœur droit :

(circulation pulmonaire ou petite circulation ) (ventricule droit) le sang est pompé dans les artères pulmonaires et parvient aux poumons. (sang veineux), ou il libère le gaz carbonique. Là, il se charge en oxygène et revient au cœur (oreillette gauche) par les veines pulmonaires (sang artériel.) Chacune de ses parties étant elle-même divisée en deux cavités : une oreillette (en haut) et un ventricule (en bas).
Les deux cavités communiquent entre elles par un orifice muni de valvules qui obligent le sang à circuler dans une seule direction. Entre l'oreillette et le ventricule se trouve les valvules atrioventriculaire, à la sortie des ventricules les valvules semi-lunaires. Elles jouent le rôle de valves unidirectionnelles et empêchent le reflux de sang.
 

Les Contractions cardiaques 

Contraction ventriculaire ( systole ) le sang est éjecté dans les grosses artères (aorte, artères pulmonaires.) Les valvules atrioventriculaires sont fermées et empêchent le reflux dans les oreillettes. Lors de la systole, les oreillettes s'élargissent et aspirent le sang de la veine cave et des veines pulmonaires.

 

Relaxation des ventricules (diastole) ceux-ci s'élargissent et le sang circule des oreillettes aux ventricules. Un reflux des grosses artères dans les ventricules est empêchée par les valvules semi-lunaires qui sont fermées. Les oreillettes se contractent ensuite. A chaque contraction deux bruits sont perçus.

Au début de la phase systolique, la musculature du ventricule produit en se contractant un premier bruit sourd (mise sous tension.)
Le deuxième bruit, plus court et plus sonore que le précédent (bruit valvulaire) correspond à la fermeture des valvules de l'aorte et des artères pulmonaires.

 

Par battements
A chaque systole ! env.120 cm3 de sang sont chassés du cœur ce qui fait près de 300 litres en 30 min. ou 15'000 litres par jour
( poussées pour un total d'env. 100'000   systoles en vingt-quatre heures.)
 

Ainsi qu'on le voit, le travail du cœur est colossal; mais les performances de cet organe sont encore plus impressionnantes si l'on considère son énergie, c'est-à-dire, son travail par unité de temps. L'énergie du cœur est, en effet, comparable à celle que peuvent fournir les muscles  des bras et des jambes, mais ces derniers se fatiguent à plus ou moins brève échéance et exigent donc des périodes de repos.

Alors que le cœur fournit sont effort sans s'interrompre   - par définition ...pendant toute la durée d'une vie humaine, c'est-à-dire pendant plusieurs décennies
 
Un cycle  "systole/diastole" dure, chez l'homme, huit dixièmes de seconde environ
Il s'agit en fait d'un ordre de grandeur et non d'une valeur précise ou invariable.
 
Le nombre de battements du cœur / min. varie d'un individu à l'autre, avec l'âge, l'effort, l'émotion, etc.
En général le cœur d'un adulte normal bat de 60 à 80 pulsations / min.
Le cœur d'un homme bat pour la milliardième fois au alentour de 28 à 30 ans.
Or la durée de vie moyenne dans plusieurs pays est actuellement supérieure à septante ans et des centaines  - bien que peu nombreux - sont régulièrement signalés. 

Ce qui revient à dire que le cœur humain peut battre en moyenne

 

 2,5 milliards de fois  et 4 milliards de fois dans quelques cas singuliers

 

C'est le cœur lui-même qui produit les excitations nécessaires pour contacter sa musculature (autorythmie cardiaque.)

Elle dépend du système de stimulation et de conduction.

Elle peut-être modifiée par le système nerveux végétatif

Les nerfs végétatifs du cœur n'influencent pas seulement la fréquence cardiaque, mais aussi l'excitabilité, la conclusion des excitations et la force des contractions.

Les nerfs cardiaques provenant du vague (10ème nerf crânien) sont inhibiteurs, ceux qui proviennent du sympathique sont activateurs.

En cas de ralentissement de la fréquence, on parle de bradycardie, en cas d'accélération de tachycardie.

L'excitation du vague libère de l'acétylcholine dans le cœur, celle du sympathique de l'adrénaline et de la noradrénaline.

 

 

1990 Chs Favre

 

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